des Molosses De Sparte

des Molosses De Sparte American Staffordshire Terrier

American Staffordshire Terrier

l'Amstaff et la santé

La robustesse de l’American Staffordshire ne l’exempt pas de certaines maladies.



Outre les problèmes canins courants, l’Amstaff peut être victime de maladies génétiques telle que l’ataxie cérébelleuse. 

Soulignons cependant qu’il n’est pas le seul chien à en souffrir ; il est juste inclus dans les races à haut risque. 

Rappelons aussi qu’elle n’est pas contagieuse, mais héréditaire.



L’ataxie cérébelleuse, spinocérebelleuse, ou encore abiotrophie cérébelleuse est assez fréquente chez les mammifères. Elles touchent autant les humains, que les canins, les chevaux, etc...



L’ataxie cérébelleuse regroupe en fait une liste de maladies héréditaires et dégénératives qui attaquent la moelle épinière et le cervelet (spinocérébelleuses) ou exclusivement le cervelet (cérébelleuses).



L’Amstaff n’est donc pas le seul mammifère à en souffrir.

 
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La dysplasie de hanche est la cause de boiterie des membres postérieurs la plus fréquente chez le chien.



Elle est caractérisée par une laxité excessive de l’articulation coxo-fémorale, susceptible de déboucher sur une anomalie de conformation de cette articulation. Elle va souvent de pair avec une coxarthrose plus ou moins précoce, qui peut se révéler rapidement invalidante pour l’animal.



Le dépistage officiel de la dysplasie de la hanche relève d’un protocole bien défini, qui implique que l’animal soit âgé au minimum de 12 mois.

Cet état de fait n’est pas contradictoire avec la possibilité de pouvoir rechercher, et éventuellement diagnostiquer, l’affection de manière précoce.



Dans le cadre de l’élevage, le dépistage précoce permet d’avoir une idée plus rapide du devenir potentiel des hanches d’un animal donné.



Au plan individuel, chez les races à haut risque, si la dysplasie est dépistée précocement, la prise en charge thérapeutique de l’animal est meilleure, et l’on dispose d’un plus large choix thérapeutique.



Le diagnostic précoce de la dysplasie se base sur des critères cliniques (examen orthopédique)  et radiographiques. Il est envisageable dès l’âge de 16 semaines.

L'Ataxie Cérébelleuse chez l'American Staffordshire Terrier

L'Ataxie Cérébelleuse chez l'American Staffordshire Terrier

Une grave maladie neurologique évitable grâce à un test ADN.



L’Ataxie Cérébelleuse se traduit par une dégénérescence du système nerveux. Environ 40% des AmStaff sont porteurs de la mutation génétique responsable de cette maladie. Un test ADN fiable permet de dépister les reproducteurs, d’adapter les accouplements pour éviter de faire naitre des chiots atteints et de limiter la prévalence de la maladie dans la race. 



Une maladie héréditaire handicapante



L’Ataxie Cérébelleuse conduit à des troubles du système nerveux. Les premiers symptômes se manifestent généralement entre 3 et 5 ans par une démarche vacillante, des tremblements, des contractions musculaires, des pertes d’équilibre. Le chien est euthanasié lorsqu’il devient totalement incapable de se déplacer.



Une maladie assez fréquente



Environ 40% des Staffordshire Terrier Américain en Europe sont porteurs de la mutation génétique responsable de l’Ataxie Cérébelleuse. Un éleveur peut accoupler sans le savoir un mâle porteur et une femelle porteuse et engendrer une portée avec des chiots atteints.

Un chien reproducteur qui est porteur sain, ne développe pas la maladie mais la transmets à 50% de sa descendance. Un étalon, porteur de la mutation et qui se reproduit beaucoup, propage alors la maladie au sein de la race et contribue à augmenter la fréquence de la mutation et à multiplier le nombre de chiots atteints.



Une maladie évitable



Lorsque qu’un chien est atteint par la maladie, cela signifie que ses deux parents sont au minimum porteurs sains (ils peuvent également être atteints sans symptômes encore visibles). L’éleveur non sensibilisé à l’Ataxie Cérébelleuse peut accoupler sans le savoir des reproducteurs porteurs de la mutation et faire naitre des chiots atteints.



Un test ADN, appelé test NCL-A, permet de dépister l’Ataxie Cérébelleuse du Staffordshire Terrier Américain avec une fiabilité supérieure à 99%.



Eviter de faire naitre des chiots atteints



L’éleveur pour sécuriser son élevage et ne pas prendre le risque de faire naitre des chiots atteints, doit absolument dépister ses reproducteurs à l’aide du test ADN.



Lors de l’acquisition d’un chiot pour la reproduction ou lors de l’utilisation d’un étalon pour une saillie, l’éleveur vérifie le statut génétique du chien pour l’Ataxie Cérébelleuse en demandant le résultat du test ADN.



Un test ADN facile à réaliser

 

Le vétérinaire réalise un prélèvement par simple frottis buccal qui est envoyé au laboratoire. Le résultat, délivré en quelques jours, indique si le chien testé est sain, porteur sain ou atteint de l’Ataxie Cérébelleuse. Le résultat délivré sous la forme d’un certificat génétique doit être utilisé comme une garantie dans le cadre d’une saillie ou pour justifier la vente de chiots exempts d’Ataxie Cérébelleuse.



Le vétérinaire qui observe prématurément des problèmes neurologiques chez un jeune Amstaff peut mettre en œuvre le test ADN pour confirmer ou infirmer le diagnostic d’Ataxie Cérébelleuse. Si le chien est effectivement atteint, les parents doivent également être testés.



L’éleveur qui connaît le statut génétique de ses chiens peut sélectionner ses reproducteurs, adapter les accouplements, éviter de faire naitre des chiots atteints et limiter la propagation de cette très grave maladie neurologique dans la race.

La Dysplasie Coxo-Fémorale chez l'American Staffordshire Terrier

La Dysplasie Coxo-Fémorale chez l'American Staffordshire Terrier

La dysplasie de hanche est la cause de boiterie des membres postérieurs la plus fréquente chez le chien.



Elle est caractérisée par une laxité excessive de l’articulation coxo-fémorale, susceptible de déboucher sur une anomalie de conformation de cette articulation.

lle va souvent de pair avec une coxarthrose plus ou moins précoce, qui peut se révéler rapidement invalidante pour l’animal.

Le dépistage officiel de la dysplasie de la hanche relève d’un protocole bien défini, qui implique que l’animal soit âgé au minimum de 12 mois.



Cet état de fait n’est pas contradictoire avec la possibilité de pouvoir rechercher, et éventuellement diagnostiquer, l’affection de manière précoce.



Dans le cadre de l’élevage, le dépistage précoce permet d’avoir une idée plus rapide du devenir potentiel des hanches d’un animal donné.



Au plan individuel, chez les races à haut risque, si la dysplasie est dépistée précocement, la prise en charge thérapeutique de l’animal est meilleure, et l’on dispose d’un plus large choix thérapeutique.



Le diagnostic précoce de la dysplasie se base sur des critères cliniques (examen orthopédique)  et radiographiques. Il est envisageable dès l’âge de 16 semaines.



Au sens étymologique, le terme dysplasie désigne toutes les lésions résultant d’une anomalie du développement, pendant la période embryonnaire et/ou pendant la croissance, d’un tissu, d’un organe, ou d’une partie du corps (grec: dys – anomalie, platein – construire).



Chez le chien, c’est essentiellement pendant la croissance, sous l’influence de facteurs génétiques surtout (et principalement une laxité articulaire excessive), mais aussi environnementaux, qu’apparaissent des changements pathologiques qui souvent mèneront à une dégénérescence articulaire (arthrose).

 

Une anomalie de développement de l’articulation coxo-fémorale est à l’origine de la dysplasie coxo-fémorale chez le chien. Les grandes races y sont particulièrement prédisposées. 



Certains éleveurs font tester les parents, ce qui permet d’éviter à cette maladie héréditaire de se transmettre à leurs petits, les sujets atteints étant alors écartés de la reproduction. 



De plus, différents stades existent. En fonction de la race, ne dysplasie de stade C par exemple, est moins invalidante. 





Si au cours de la période de croissance on ne prend pas certaines précautions (éviter les sauts, efforts violents descentes d’escaliers, glissades sur le carrelage…) une dysplasie installée peut s’aggraver. Une alimentation inappropriée peut aussi interférer. 





Une prise en charge élevée





La dysplasie fait partie des vices rédhibitoires et une action peut être entamée par le nouveau maître d’un chien qui en serait atteint. Mais l’apparition de cette tare est tardive (de 6 à 12 mois, voire davantage selon la race), ce qui rend parfois très difficile une action en justice. 



Le chien atteint de dysplasie peut souffrir d’une douleur continue. Celle-ci peut s’aggraver avec l’arrivée de l’automne. La prise en charge médicale et/ou chirurgicale peut être élevée. 



Comment dépister et soigner un chien dysplasique ?  



Si votre chien boite au niveau de l’arrière-train, a des difficultés à se déplacer, à monter ou descendre des marches, etc. consultez votre vétérinaire. 



Le diagnostic passe essentiellement par une radiographie des articulations coxo-fémorales pratiqué sous anesthésie générale. Cela permet de manipuler l’animal et de visionner au mieux les articulations. 



Le recours à un expert (lecteur officiel désigné par le club de race) viendra confirmer le diagnostic. 



Une intervention chirurgicale correctrice pourra être réalisée par le vétérinaire ou bien encore un plan de suivi de la croissance, de l’alimentation (tout surpoids est à éviter), des exercices, etc...